Cirrhose du foie : les symptômes de ses 4 phases et les soins d'accompagnement conseillés en phase terminale d'insuffisance hépatique
La cirrhose du foie cause des symptômes spécifiques à chacune de ses 4 phases : douleurs abdominales, fatigue, confusion, apparition de varices œsophagiennes, jaunisse, etc.
À mesure que la cirrhose progresse, les cellules fonctionnelles du foie sont détruites et remplacées par du tissu cicatriciel nodulaire. À son stade terminal, la cirrhose entraîne l'arrêt total du fonctionnement du foie, une insuffisance hépatique sévère, des œdèmes, etc.
Autrefois réputée comme incurable, cette maladie peut désormais être traitée ou maîtrisée, en fonction de son stade d'avancement lors du diagnostic. Face aux frais de diagnostic et de traitement de la cirrhose, « Mutuelledassurance.net » conseille de prévoir une mutuelle qui rembourse bien les soins les plus appropriés à chaque stade de gravité de la fibrose du foie.
Cirrhose du foie : quels sont les symptômes des 4 phases de l'insuffisance hépatique ?
La cirrhose du foie provoque des symptômes qui apparaissent progressivement au fil de son évolution qui s'étale souvent sur une période de 10 à 20 ans. Cette progression est divisée en 4 phases avec chacune des manifestations spécifiques :
| Phase de la cirrhose du foie | Symptômes |
|---|---|
| Stade 1 : début de la fibrose du foie |
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| Stade 2 : légère fibrose hépatique |
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| Stade 3 : fibrose avancée |
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| Stade 4 : phase terminale de la fibrose du foie |
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Symptômes des 4 phases de la cirrhose du foie
Le plus souvent, cette atteinte hépatique est découverte fortuitement lors de la consultation d'un généraliste pour traiter l'un de ces symptômes. Le diagnostic de stéatose hépatique est ensuite confirmé par toute une batterie d'examens, comme l'échographie, les bilans sanguins, la biopsie, etc.
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Cirrhose du foie : quelles sont les causes de cette pathologie hépatique et comment la traiter et prévenir son aggravation ?
La cirrhose du foie est une inflammation chronique du tissu hépatique fonctionnel causée par un ou plusieurs facteurs, dont les plus fréquentes sont :
- consommation excessive et prolongée d'alcool : incriminée dans 80 % des cas de cirrhose du foie en France.
- déséquilibres alimentaires et consommation d'aliments malsains : abus de graisses et de lipides saturés, consommation d'aliments avec des teneurs élevées de pesticides, etc.
- les pathologies comme les hépatites virales B, C et D, les maladies auto-immunes, les troubles métaboliques, etc.
- les maladies génétiques : l'hémochromatose ou la maladie de Wilson favorisent l'accumulation excessive de minéraux dans le foie.
Dans les premières phases de la cirrhose hépatique, les thérapies prescrites visent principalement à ralentir la dégénérescence des tissus fonctionnels et à maîtriser les complications liées à cette pathologie.
En fonction de la cause de la maladie, les gastro-entérologues prescrivent ces traitements et suggèrent divers autres soins :
| Types de la cirrhose du foie | Soins |
|---|---|
| Cirrhose alcoolique |
arrêter la consommation d'alcool |
| Cirrhose métabolique |
décongestionner le foie des accumulations de minéraux et de toxines |
| Cirrhose auto-immune |
maintenir sous contrôle l'activité du système immunitaire |
| Cirrhose biliaire |
fluidifier la bile et soigner les troubles organiques de la vésicule biliaire |
Recommandations thérapeutiques selon le type de cirrhose du foie
Les gastro-entérologues, ou hépatologues, recommandent aussi d'adopter certaines précautions pour prévenir l'apparition de la cirrhose du foie et réduire ses facteurs de risque, à savoir :
- traiter l'addiction à l'alcool.
- éviter les excès qui conduisent à la crise de foie.
- effectuer les vaccins nécessaires contre le virus de l'hépatite B.
- renoncer aux comportements à risque : rapports sexuels non protégés, consommation de drogues, etc.
- adopter une hygiène de vie plus saine : perdre du poids, équilibrer l'alimentation, avoir une activité physique régulière.
Prévenir la cirrhose du foie ou stopper son évolution nécessitent souvent de faire appel à des professionnels de santé non remboursés par la Sécurité sociale comme le diététicien et le psychologue (pour lutter contre les conduites addictives). Faites des devis personnalisés sur « Mutuelledassurance.net » et garantissez-vous un accès facile aux meilleurs soins.
Cirrhose du foie en phase terminale : soins palliatifs et accompagnement d'une personne diagnostiquée en stade d'insuffisance hépatique ?
En phase terminale de la cirrhose du foie, ou stade d'insuffisance hépatique, l'unique traitement envisageable est la transplantation.
En effet, lorsque la cirrhose hépatique atteint son stade terminal, plus de 75 % du foie est endommagé. Arrivé au stade 4, les médecins préconisent le recours à une transplantation hépatique, car le foie malade n'assure plus ses fonctions même avec des traitements médicamenteux. De plus, les gastro-entérologues ne parlent de cirrhose du foie qu'à partir de 4ème phase de la maladie.
La greffe du foie est à faire dans les plus brefs délais possibles en raison de l'espérance de vie en cas de cirrhose de stade 4 (probabilité de survivre moyenne après le diagnostic) :
- Survie moyenne à 1 an après le diagnostic : 45 à 55 %.
- Survie moyenne à 2 ans après le diagnostic : 35 à 40 %.
- Survie moyenne à 5 ans après le diagnostic : < 20 %.
Les coûts de la greffe de foie sont totalement pris en charge par la Sécurité sociale et la mutuelle santé (hospitalisation, chirurgie, soins infirmiers à domicile, etc.).
Au 4ème et dernier stade de la cirrhose hépatique, l'accompagnement médical vise à maîtriser les symptômes et les complications de cette maladie comme : les douleurs, l'accumulation de fluides dans l'abdomen, les troubles des fonctions cérébrales, les risques d'hémorragie à cause des varices œsophagiennes, etc.
En effet, les soins palliatifs visent à améliorer la qualité de vie des personnes en stade avancé de cette maladie. Selon les préférences et les convictions du malade, ces soins sont à associer avec un accompagnement psychique, spirituel et existentiel soit en établissement hospitalier ou équivalent, soit à domicile.

